Bienvenus et bonne lecture sur BO ''jours''
 
   
 

  Une 900 Ninja !! Et oui, nous somme pas sectaires et comme le travail est à la hauteur de la démonstration, je n’ai pu résister au plaisir de vous faire partager ce moment de passion
Martin nous livre donc un condensé de son cahier de restauration ( 350 pages excusez du peu).
Accrochez vous , c’est parti !!!!
 

 


Première photo en février 2000 : il fait un peu froid. Remarquez l’aspect peu conventionnel de la machine...
Des frais en perspective

C’est en février 2000, exactement le 02/02/2000 (n’y voyez pas une superstition mais seulement une coïncidence), que je rencontre cette superbe Ninja dont la réputation n’est plus à faire. Elle est connue pour être la moto la plus rapide de sa génération (245 Km/h chrono) et les solutions technologiques proposées en 1984 sont en avances sur leur temps (refroidissement liquide, alternateur repoussé à l’arrière du moteur, fourche à air, cadre type « Diamond », roue de seize pouces à l’avant, etc.). Bien entendu, un grand nombre de ces solutions seront abandonnées rapidement !

Le vendeur en demande 25 000 FF (3800 euros). Après un rapide examen, je diagnostique une belle chute sur le côté droit ; roulement de direction, batterie, pneus, plaquettes de frein, huile moteur, silencieux d’échappement, etc. sont à changer. La peinture (qui fait suite à la chute pour tenter de la masquer) est d’un niveau très médiocre. Malgré cela, je ne parviens pas à faire baisser le prix en dessous de 17 000 FF (2600 euros).

Comme j’ai très envie de la moto, je décide de passer outre les recommandations d’usage : n’achète jamais la première moto que tu vois du modèle recherché, n’achète jamais une moto accidentée, n’achète jamais une moto repeinte, etc. Bien mal m’en pris

 

ANNÉE 2000
Le moteur, heureusement, a été refait par un professionnel de la région dont la passion est réputée (Self Moto Rhin à Strasbourg). Si la moto a 46 132 kilomètres, le bas-moteur n’en a que 110. L’achat de la moto ayant mis à mal mon budget annuel, je ne réalise que le strict nécessaire la première année : achat d’un porte-clé (!), révision complète et sérieux nettoyage, achat d’une bulle, remplacement des silencieux d’échappement. À peine 2 573 Km parcourus reviennent à un total de 6 373,65 F, soit pour cette première année, un coût au kilomètre de 2,48 F, ce qui est respectable.

La consommation moyenne est de 5,91 L/100 Km, ce qui est raisonnable (il faut tenir compte de la phase de rodage ultra respectée après la réfection du bas-moteur).
ANNÉE 2001
Arrive l’année 2001... Aïe, aïe, aïe... C’est pour le passage des 50 000 Km que je décide de tenter de redonner à la belle, un aspect plus proche du rang qu’elle mérite. Les grands travaux débutent le 31/03/2001 et prendront fin (provisoirement et virtuellement) le 13/08/2001, après avoir délesté ma bourse de 16 896, 80 FF et m’avoir occupé durant 285 heures...
Rentabilité, vous avez dit rentabilité ? Passion, passion, passion, répondit l’écho...

Les pièces sont stockées et indexées dans ma cave.

Les initiés auront reconnu sous la bâche plastique, la CB 900 F SCO1 qui m’attend avec impatience ! AH, CB DOHC...

 

Un superbe clin d’oeil « féminin » : envoûtant...

La belle vient de recevoir ses nouveaux mocassins (des Metzeler, excusez du peu : c’est la meilleure monture pour cette machine, mais les dimensions ne se trouvent qu’en Allemagne), de nouveaux freins ont été montés avec des durits aviation pour augmenter un peu la sécurité de la machine (ça ne freine pas fort), un « Téléfix », fait sur mesure en Italie à la demande d’un club allemand, est installé pour empêcher la fourche de vriller.

Vous sauvez pas il y en a encore..........

 
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